AKASHA, une évocation des quatre élements

Voici plus de deux mille cinq cents ans, les philosophes grecs fondent les premières théories des (quatre) éléments, relayés par les théoriciens chinois du Yin et au Yang, les philosophes naturalistes de l’Inde ou encore les alchimistes d’Alexandrie.
Ce sont les premières tentatives de la Raison pour expliquer l’univers, ce qui leur confère un intérêt majeur dans l’histoire des sciences. Leur influence est profonde et durable tant dans les disciplines scientifiques et ésothériques que dans les arts sacrés et profanes qui réutilisent notamment leurs modèles et systèmes de correspondances, d’analogies, d’oppositions (d’où l’intérêt que la psychoanalyse moderne y porte à son tour.

En Sanskrit, Akasha signifie éther, espace et pour certaines écoles philosophiques indiennes, c’est le cinquième élément, la « quintessence », le substrat qui a la qualité du son, indivisible, éternel, pénétrant, incorruptible et impérissable.

Pour qu’il existe, il faut qu’il soit entendu…

Carole Amistani